Gravure allemande représentant la décapitation de Charles Ier d'Angleterre, XVIIe siècle |
La vieillesse est une voyageuse de Nuit : la terre lui est cachée ; elle ne découvre plus le ciel.
Une expression en amène une autre, que l'on doit au protestant Laurent Drelincourt, qui désigne le Christ comme l'Etoile du matin, et son apparition sur la terre pour finir, La Nuit des cérémonies légales. Il est le fils de Charles Drelincourt, qui dessert le temple de Charenton, dont la destruction réjouit si fort l'abbé de Rancé.
J'aurais dû, écrit Rossi, pour mes Démons, faire appel, en manière d'exorcisme, à ce Laurent Drelincourt :
"Craindrons-nous, fier Démon,
tes Assauts et tes Coups ?
N'es-tu pas terrassé par le Sauveur du Monde ?
Et, si tu l'es par Luy, ne l'es-tu pas par Nous ?
En ces jours proches du solstice d'hiver, dans notre hémisphère, j'ai repris la lecture de Laurent Drelincourt, alors qu'il prêche en 1677 sur le thème de l'Apocalypse de Jean :
Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, et qui marche au milieu des sept chandeliers d'or."
Paul-Louis Rossi écrit ici certainement en 2011, et ses lignes trouvent un formidable écho en ce jour, car à l'heure où j'écris moi-même, nous voici le 21 décembre, jour de la fin du monde annoncé soi-disant par les Mayas. Rumeur idiote bien entendu mais dont le retentissement est tout de même faramineux, puisque même ceux qui en rient se voient comme contraints d'en faire mention. Ainsi Gallica proposait-elle hier sur sa page Facebook une revue d'images de l'Apocalypse :
Manuscrit espagnol du IXème siècle |
Ce serait dommage, d'autant plus que Javert m'a prévenu ce soir qu'il revient de sa mission rue des Ours, et que son rapport devrait suivre de façon imminente.
En attendant, écoutez donc Hugo, lu par deux grandes actrices.
" Aimons toujours ! aimons encore !"
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