mardi 24 juillet 2012

Tribunes et premier filage complet

Un autre moment-clé dans l'histoire d'un spectacle d'été aux ruines : l'arrivée et le montage des tribunes. Cette année, ce fut plus simple que pour Dracula, où nous jouions dans l'autre sens, les gradins sur le plateau pentu. Là, c'est à peu près plat, et le travail de calage et de nivelage en est facilité. Il reste que c'est toujours un jeu de construction délicat, où il s'agit d'éviter à tout prix la précipitation. J'admire l'intelligence pratique de mes petits camarades techniciens, je ne suis en cette occasion guère qu'un manœuvre mal dégourdi.

Début des opérations
L'art fraudien du nœud en chaîne
Magali en pleine activité

Et voilà le boulot.
Et l'après-midi, les répétitions continuent (ici, Simon et Carole).
 
La liste des accessoires en souffrance rapetisse heureusement d'heure en heure. Mais il reste encore à mon goût trop de petits détails à régler : drapeau rouge, lampe à pétrole, rideau de l'alcôve, livres à couvrir de kraft...


Enseigne de l'auberge de Montfermeil (réalisation : Gary)

A plus de 22 h, nous avons donc commencé le premier filage. Les problèmes d'installation et de désinstallation de la veille ne se sont pas reproduits, et l'enchaînement des scènes s'est globalement bien déroulé, chacun semblant avoir pris ses repères. Évidemment, à l'intérieur de chaque scène, il demeure des scories et des fragilités, les deux générales à venir devraient permettre de renforcer l'ensemble et de resserrer le rythme. Car, au final, c'est environ deux heures et demie de spectacle qui se profilent, alors que je tablais sur deux heures - deux heures et quart. Nous nous rapprochons des trois heures de 1962. Ce n'est pas en soi un problème, si nous parvenons à soutenir le flux d'énergie nécessaire.

C'est en allant enfin me mettre au plume, à plus de trois heures du matin, que j'ai ressenti une brûlure dans la nuque. Le soleil des tribunes m'avait marqué au fer rouge des bagnards.

3 commentaires:

  1. Je pense à vous ce soir, tous et toutes dans vos costumes damassés ou haillons, je vous souhaite de les faire vivre et vibrer
    je m'échauffe la voix et le souffle avec vous
    Patrick Bruno et particulièrement Fanette pour cette couturière et toute la troupe je vous embrasse et vous envoie l'énergie des cigales Joëlle

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  2. merci la Jo , mais tu sais , ton "assent", ton sourire ,sont avec nous .bon courage à toi en ces moments difficiles , prends soin de toi et reviens nous vite .Jo

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    1. Chère Joëlle, avec ton assent, comme dit Jo, tu aurais été une Madame Magloire (habitante de Digne, rappelons-le), tout à fait crédible. Merci pour l'énergie des cigales, nous on se contente des grillons, et on espère te retrouver bien vite. On t'embrasse fort.

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