mardi 10 juillet 2012

Tour, transistor et ivresse de Grantaire

A minuit, dix jours après le réel lancement des répétitions sur le site, l'on pouvait dire que toutes les scènes, les cinquante scènes, avaient été vues. Pas toutes mises en place précisément mais toutes défrichées, pensées, éprouvées. On commence à ébaucher le travail de suture de l'ensemble, les transitions, les enchaînements, qui donnent son rythme au spectacle. C'est bien, c'est bon, mais personne ne se leurre : il reste tant de choses à faire que ça vous file le tournis.
Andrée Bernard (Jackie)
Par exemple, la scène centrale à deux niveaux est encore embryonnaire : il a fallu descendre les plateaux au ras du sol, car le fond aurait bouché la vue des spectateurs côté jardin. Un délicat et long travail de calage et mise à niveau est prévu pour demain.
La lumière n'arrive que vendredi, si EDF tient parole ; d'ici là nous n'avons pour répéter en soirée que les 15 ampères de la petite maison, où s'est installée pour la semaine Sylvie, notre costumière en renfort. Un simple fer à repasser, un chauffe-eau qui se met en route, et nous sommes plongés dans le noir.
Bruno et Gary vont chercher une ramée en Belgique. 1400 km dans la journée. Bruno va pouvoir dérouler tout son répertoire de chansons romantiques.
Pour ma pomme, pas de grasse matinée : rédaction du programme, finalisation de la bande-son obligent.
Aucune panique cependant, surtout pas : depuis hier la tour de régie se dresse fièrement dans le ciel cluisien. Quand je vois cette tour, je commence vraiment à y croire, ce menhir d'acier bientôt couvert de gamelles lumineuses, c'est la promesse de nuits somptueuses.
Marina et Pauline
Bol et Yvan
Et puis la météo est maussade, mais nous n'avons dû nous replier qu'une seule fois, samedi soir, au gymnase. Au même moment, devant la violence de l'orage, les malheureux organisateurs du Trad Rock de Neuvy ont été contraints d'annuler à minuit la fin du concert.
Le groupe Les Genoux, qui était de la fête, a pu jouer, lui, avant la pluie : deux de ses musiciens, Bol et Fraud, sont techniciens sur le spectacle.
Et comme j'ai émis l'idée saugrenue d'avoir de la musique sortant d'un transistor, une musique bien précise évidemment, ce qui implique d'en trafiquer un, si possible ayant une gueule de radio de 1962, voici ce que ça donne :



Et pour la route, un petit enregistrement de l'arrivée des amis de Marius dans sa chambre, en chemin pour l'insurrection.









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