La
couturière, c'est la répétition qui précède la générale. Les couturières y procédaient aux ultimes retouches sur les costumes, d'où son nom. Après une journée de chaleur un peu éprouvante, mais qui nous a permis de vivre une soirée agréable, sans la fraîcheur et l'humidité jusque là souveraines, nous nous sommes élancés après 22 heures pour deux heures et demie de spectacle. Beaucoup d'aspérités du filage de la veille ont été gommées et le rythme est plus soutenu. Se contenter de cela serait évidemment dommageable, il reste des progrès à accomplir, mais le sentiment général est que l'on tient enfin le bon bout.
Après la répétition, nous avons fait le point sur les lumières avec Nicolas, Marina et Yvan, et pas mal de perfectionnements et de petits changements vont être apportés pour la générale. Il reste encore des finitions de décor, et nous courons ce matin après un fac-similé de l'édition de la NR mentionnant en une la mort de Marylin.
Quelques photos prises à l'abri costume :
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Gaby - 1962 |
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Jean-Claude (homme du peuple) |
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Marina (Georgette, 1962) |
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Samuel et Vanessa (soldat et fille du peuple) |
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Sur la notion de
théâtre populaire, je lis ce matin l'interview de
Jean Vilar accordée en 1966 à Agnès Varda, et reproduite dans
France-Culture Papiers. Il rappelle que le théâtre populaire a été créé en 1920, et une note de bas de page précise que c'est
Firmin Gémier (1869 -1933), qui fête dans l'ancien Trocadéro le cinquantenaire (tiens, encore 50), de la IIIème République et la naissance du théâtre populaire qu'il conçoit comme
"l'église sociale où le peuple doit prendre conscience de ses destinées."
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Firmin Gémier, en 1927. |
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