lundi 30 juillet 2012

Traction et côteaux du Tricastin

Quatrième représentation, la meilleure selon Bruno (Aucante), qui nous avait quittés le temps d'une soirée, appelé sur un autre spectacle qu'il a mis en scène. Le temps était plus calme, je craignais un peu de relâchement après la tension de la veille, mais non, le rythme fut très soutenu, et j'ai pris beaucoup de plaisir à voir une nouvelle fois une pièce que je connais pourtant par cœur.

Plaisir aussi à retrouver des amis, au nombre desquels Joëlle et Jean-Claude, touchés par un deuil familial, mais qui ont tenus à venir ce soir-là. Délicate attention : ils avaient déposé dans l'après-midi deux bouteilles de Côteaux du Tricastin que nous eûmes la joie de déguster lors du repas acteurs.

Seule ombre au tableau de cette soirée : la disparition de nos beaux fusils, que nous avions, je pense, depuis Eté 1915. Sans doute ont-ils été barbotés dans la nuit ou au petit matin malgré la garde du site. Heureusement, il nous reste les vieux fusils en bois, qui ont moins d'allure, armes de polichinelle qui n'intéressent pas les malfrats, on s'en doute.

Plus réjouissant : tous les soirs, à l'ouverture de la seconde partie, une voiture ancienne remonte dans le château à fond de cale, transportant une poignée d'acteurs sensés être en retard. Hier, c'était la traction de Chacha. J'ai filmé. La lumière n'est pas fameuse, mais j'aime bien ce moment quand même.



Marie-Cécile, qui a assité à de nombreuses répétitions, a pris beaucoup de photos, qu'elle m'a données sur clé usb. Il y en a de très réussies. J'en extrais celle-ci, qui montre Jean-Mi (Champmathieu) en pleine révision, et dans le fond, les fameux fusils.


A part ça, sur France-Culture, début d'une série d'émissions sur Marylin :

Extrait de la présentation :
 “Bye Bye Baby… “ chante Marilyn Monroe. Que nous dit-elle ? Au revoir, adieu ?

Non, cinquante ans qu’elle est partie, et elle est toujours là, plus que jamais. Elle revient, elle nous parle. Comme si de son temps, le monde n’avait fait que la voir, la dénuder, la regarder, la désirer, peut-être. Mais pas l’entendre. Tout au long de cette « Grande traversée », elle prendra ce qui lui était le plus difficile : la parole, sa parole, telle qu’elle l’a livrée à des entretiens, telle que les témoins survivants l’ont écoutée, telle que nos contemporains tentent de la déchiffrer.  Marilyn Monroe nous parlera de Norma Jeane, et Norma Jeane dira : « Moi, Marilyn ».

Cette série d'émissions sur Marilyn Monroe s'ouvre chaque jour par un documentaire à base d’archives historiques et de documents nouveaux, réalisé à Paris, New York et Los Angeles."

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