dimanche 29 juillet 2012

Et de trois

Troisième représentation, au péril des averses. Il pleuvait encore à 21 heures passées, et la question de l'annulation se posait toujours. On consultait fébrilement les avis météo d'heure en heure sur une application de l'Iphone. Les plateaux étaient trempés, les sols glissants, les projecteurs en grand danger. Je donnai consigne de se préparer comme si de rien n'était et d'installer les accessoires au dernier moment.

Nous avons joué. Les lumières, qui tournaient à 90%, ont tenu, merci Marina et Yvan, qui furent sur la brèche pendant ces longues heures incertaines. Aucun incident à déplorer, ah si, une chute, dont je suis responsable, qui plus est. Au moment des saluts, du rappel, je conduisis un peu trop fougueusement notre ami Stéphane, dans son vieux fauteuil, jusque sur le plateau central. Un virage négocié trop vite, la roue antédiluvienne du rustique équipage se voila et le président du tribunal bascula. Mea culpa.

On fêta ensuite l'anniversaire de Jackie, notre charismatique metteur en scène de 62, Dédée Bernard, dont le petit trou sur les paroles de Hugo : "Les mots manquent...", fera sans doute date dans l'histoire de la pièce.

Pas de photos de la pièce en elle-même, pour cela je fais confiance à Yvan, qui a usé du Nikon toute la soirée, juste une vidéo de l'avant-spectacle, avec les petits travaux obscurs, mais indispensables, qui font aussi partie de l'aventure, et aussi le beau duo de violon de Gavroche et Navet.




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