jeudi 7 juin 2012

Pique-nique le 24 juin 2012

Toute l'équipe du Manteau d'Arlequin convie ses amis et les bénévoles, à une journée pique-nique géant dans l'enceinte de la forteresse de Cluis-Dessous. Chacun amène son panier, le Manteau se chargeant d'offrir l'apéro et la galette.
"Le soleil a été réservé, pensez à vos chapeaux. L'après-midi, des activités seront consacrée autour du texte de la pièce "Les Misérables 62" mais la sieste, la pétanque ou les bavardages sont aussi permis (et encouragés)."
Martine, notre estimée présidente, ne veut sans doute pas effrayer le bon peuple, mais je vous garantis qu'avec l'ami Bruno (Aucante), nous avons concocté un petit programme de mise en condition qui ne va pas forcément laisser beaucoup de temps à la pétanque... Bon, mais chut !
Soule en Normandie (en 1852)

Qu'on se rassure tout de même, ce ne sera pas trop physique non plus, j'ai encore en mémoire le pique-nique organisé pour lancer Martin Guerre. On avait joué à la soule, cet ancêtre violent du foot et du rugby, et certains s'étaient tellement pris au jeu que plusieurs eurent bien du mal à se relever. On n'était pas très loin du spectacle donné dans cet extrait de Rabelais (Gargantua, ch. XXVII) :

Ès uns écrabouillait la cervelle, ès autres rompait bras et jambes, ès autres délochait les spondyles du col, ès autres démoulait les reins, avalait le nez, pochait les yeux, fendait les mandibules, enfonçait les dents en la gueule, décroulait les omoplates, sphacelait les grèves, dégondait les ischies , débezillait les faucilles.
Si quelqu'un se voulait cacher entre les ceps plus épais, à icelui froissait toute l'arête du dos et l'éreinait comme un chien.
Si aucun sauver se voulait en fuyant, à icelui faisait voler la tête en pièces par la commissure lambdoïde. Si quelqu'un gravait en un arbre, pensant y être en sûreté, icelui de son bâton empalait par le fondement.
Promis, ce sera plus calme.




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