mardi 15 novembre 2011

Et j'entends siffler le train





C'est le premier titre de l'anthologie de la chanson française enregistrée, consacrée à l'année 1962, emprunté à la médiathèque Equinoxe. Richard Anthony, avec cette adaptation de 500 Miles de Hedy West, fait un carton. Il est possible qu'on en perçoive quelques échos dans le spectacle...





A l'autre bout de la liste, Georges Brassens, avec Les trompettes de la renommée, fait entendre une tout autre musique. C'est toute l'époque qui est comme résumée avec ces deux chansons. Mais je me trompe, au bout de la liste, il y a  cette chanson mal connue de la méconnue Hélène Martin, Le condamné à mort, sur un poème de Jean Genet.



Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour.
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes. 
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent 
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour. 

C'est très beau, et, disons-le, plus hugolien et valjeanesque que Richard Anthony (rappelons-nous aussi que Hugo a écrit Le Dernier Jour d 'un condamné.)
La chanson a été reprise (je le découvre, je n'en savais rien) par Etienne Daho, en 1998.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire