mardi 11 décembre 2012

Petit Pont

Et voilà, le Démon Analogie, le diable bernardologique, est en pleine bourre : ce Petit-Pont dont je ne savais que pouic la semaine dernière encore, apparu dans la prose de Paul Louis Rossi citant Chateaubriand citant Bassompierre, voici qu'il se donne à voir, par une de ces coïncidences merveilleuses que je me plais tant à épingler, dans la dernière aventure de Jeanne Picquigny, La patience du tigre, bande dessinée au long cours de Fred Bernard, empruntée à la médiathèque samedi, en toute innocence (le patronyme n'y est pour rien - je viens seulement de percuter son homonymie bernardienne -, j'avais tout simplement adoré les tomes précédents aux titres délicieux de La tendresse des crocodiles et L'ivresse du poulpe).

Ainsi donc, page 420, Jeanne Picquigny, en expédition dans les Indes à la recherche d'un fabuleux trésor, passe sur un pont suspendu encombré de singes menaçants, et cela lui évoque rien moins que le Petit-Pont parisien :


L'origine de l'expression est authentique. La faute à Saint Louis, semble-t-il.

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